Histoire & Patrimoine

Commune de Julienne
 

Julienne se situe à 5 km au Nord-Est de Cognac et à 5 km au Nord-ouest de Jarnac.

La commune de Julienne d’une superficie de 600 ha, se situe géographiquement sur la rive droite de la vallée de la Charente, elle est bordée par les communes de Jarnac, Chassors, Nercillac, Bourg-Charente et Saint-Brice. Elle se compose de plusieurs hameaux comme Bellejoie, les Tuileries, Chez Champion, La Barde, La Chagnaie, La Touche. A l’écart des grands axes de circulation de la Charente, mais insérée dans un réseau de proximité lié au bassin de vie de l’Ouest de la Charente, la Commune de Julienne est l’une des 18 communes de la Communauté de Communes de Jarnac.

HISTORIQUE
L’histoire de la commune de Julienne, contée en 1995 par Marcel Bocquillon, est originale à plus d’un titre.
Les premières implantations reconnues datent de l’époque romaine, notamment du découpage des circonscriptions judiciaires appelées « vicairie ». la vicairie de Capsorcise (chassors) apparaît ainsi vers l’an 852, Julienne faisait alors partie du territoire de Chassors.
Ce n’est pas une paroisse car il n’y a pas d’Eglise. Les lieux de culte sont proches avec ceux de Chassors, l’Abbaye de Châtres et la Chapelle de Liners. De nos jours, il ne subsiste rien de celle-ci, sinon une appellation de parcelle sur le cadastre. Quelques ossements ont été retrouvés dans les années 60-70 lors de terrassements permettant de recevoir de la vigne.
Toujours est-il qu’il n’y a pas eu de lieu de culte édifié en « dur » à la période, où ailleurs les Eglises s’élevaient (Xème au XIIIème)
L’entité locale est pourtant ancrée. Le village de Julienne est rattaché à la châtellenie de Merpins et à la justice de Cognac alors que Chassors dépend de Jarnac.
En même temps, Julienne est rattachée au culte catholique à Chassors et pour le culte protestant à Jarnac. Il y a une maison d’oraison des protestants de Jarnac au bourg de Julienne avant 1760. L’enclave fait partie du diocèse de Saintes dépendant de la Rochelle. Pour se résumer, il y a deux entités politiques différentes à Chassors et à Julienne, la seule union est le culte catholique avec Chassors. La Révolution de 1789 à 1792 et la République ont assuré la pérennité et la légalité de l’enclave de Chassors (appelation de ce territoire avant la révolution) qui perdure jusqu’à la fin de l’année 1794.
Enfin il faut attendre le 28 janvier 1795 pour voir apparaître pour la première fois le nom de la commune de Julienne dans les actes d’Etat civil.
Pour retrouver et télécharger la suite de l’histoire de Julienne écrite en 1995 en pdf, cliquer sur : "Julienne de 1795 à 1995" (23mo).
Ce document a été mis en ligne le 12 10 2013.
L’organisation du patrimoine bâti jusqu’au milieu du XXème siècle était lié à la présence de la viticulture. Logis et fermes formaient les principaux éléments de ce patrimoine. Le bourg de Julienne s’est développé autour des différents croisements des axes de circulation. L’habitat récent qui s’est essentiellement développé depuis une dizaine d’années, est de type pavillonnaire, il est resté relativement regroupé autour de l’existant. Les principaux édifices sont les suivants :
- Le logis de Julienne, impasse des Porches, construction datée de 1736 et 10 rue des Lilas, maison de 1716.
- La Gibauderie dans la partie Est de la Commune, construction datée de 1775 (où réside la famille HENNESSY)
- Le cimetière protestant.
La commune de Julienne recense deux sites issus des diverses inventaires nationaux et européens :
- Une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF) : Vallée de la Charente entre Cognac et Angoulême et ses principaux affluents.
- Un site d’intérêt communautaire (SIC) au titre de la directive habitat : NATURA 2000 (présence d’une population de Vison d’Europe, espèce d’intérêt communautaire en voie de disparition à l’échelle nationale par exemple).
Le bourg de Julienne présente une organisation assez dense du bâti ancien, un regroupement d’équipements s’organise autour de la mairie :
- La salle des jeunes
- La bibliothèque-médiathèque
- La salle des aînés
- La salle d’exposition
- La salle des fêtes
- L’école
- La cimetière protestant
Le bourg dans sa partie la plus ancienne avait jadis accueilli des commerces, ces commerces (bar, épicerie) de proximité ont disparu (environ 1990-2000), il reste diverses activités (menuisiers, peinture-chimie, tourisme vert, pépinières viticoles, viticulteurs, viticulteurs distillateurs, électricien, garagiste et entreprises de bâtiment.
La population de Julienne est en augmentation régulière depuis 1962, avec toutefois un léger fléchissement entre les deux périodes de 1990 et 1999. Comme le constate le dernier recensement, la population est en hausse (428 hbts au 1er janvier 2009, et 501 en 2014) à noter la présence de 1 à 2 familles d’anglais.
Jean Luc Brodu à l’aide des informations de Marcel Bocquillon
Le 12 11 2015
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Publié le 08 08 2013 : La Vidéo du bicentenaire de JULIENNE EN 1995 est à suivre :
 - Julienne 1795-1995 .mp4     707 Mo
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Publié le 14 02 2018 : Les écrits de Marcel BOCQUILLON sont à suivre :
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Publié le 29 01 2018 : Des images anciennes de 1900 à 1962 de Julienne sont ici
Publié le 16 12 2022 : Des images des activités associatives de Julienne sont ici
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Publié le 09 11 2013 : Histoire de l'origine de la sonnerie aux Morts : cliquer ici.
Extrait de la revue : "Les Chemins de la Mémoire" de mai 2013, N° 237 du Ministère de la défense-SGA/DMPA.
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Publié le 11 04 2016 : En savoir plus sur les noms présent sur le monument aux Morts de Julienne : cliquer ici
L'article du 14 11 2015 de la Charente Libre de la cérémonie du 11 11 2015 est ici
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